Impossible d’aborder le sujet du déodorant sans évoquer son aspect santé. Les sels d’aluminium sont depuis des années suspectés de favoriser les cancers. On se méfie des sels d’aluminium mais cet ingrédient est pourtant dans 99% des déodorants du commerce. La solution d’un déo naturel et zéro déchet se révèle doublement bonne.
Avant de vous présenter les déodorants que j’ai utilisés ces dernières années, je tiens à rappeler la différence entre un déo et un antitranspirant. Alors que le premier désodorise, le dernier bloque la transpiration.
Or, nous avons besoin de laisser la peau respirer pour qu’elle puisse expulser par ses pores les toxines qui passent dans le corps. Ces toxines sortent avant tout grâce la transpiration, il est donc essentiel de ne pas compromettre ce processus évacuateur.
Le déo, lui, ne va pas réduire la transpiration mais masquer les odeurs, au moins partiellement. Là-dessus, on n’est pas tous égaux. Notre alimentation et notre mode de vie ont un impact réel sur nos odeurs corporelles -on le voit bien quand on passe aux wc après avoir mangé des asperges !
Les mauvaises odeurs de transpi sont avant tout dues à la dégradation des bactéries présentes sur la peau. Rien de tel qu’un coup de gant de toilette savonné pour nettoyer tout cela et sentir bon comme un bébé !
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Six déodorants zéro déchet, bio ou naturels
▪ Le déo zéro déchet de Lamazuna
Il fait la taille d’un pouce et s’applique sur une aisselle encore humide (à la sortie de la douche, c’est parfait). Son utilisation est très longue malgré sa petite taille. Difficile de quantifier précisément, mais j’estimerais à 3 – 4 mois maxi pour une personne ; le site de la marque indique qu’il équivaut à deux sticks. Seul défaut : il reste à la fin une petite bille de déo difficile à utiliser (à droite du grand déo sur la photo).
En vente sur le site Slow Cosmétique.
En vente sur le site Mademoiselle Bio.
▪ Le déo sans huiles essentielles de Clémence & Vivien
Dans un pot en verre, les déodorants Clémence & Vivien sont sous forme de crème à étaler sur peau humide. Je le trouve agréable à appliquer bien qu’il faut se laver les mains derrière car la texture adhère à la peau. Son odeur de mandarine couvre les odeurs de transpiration. À tester !
En vente sur le site Slow Cosmétique.
▪ Le déo « Être ado » de Fun’Éthic
J’aime beaucoup ce déo à bille qui a une odeur très discrète (parfums naturels de rose et litchi), qui ne dessèche pas la peau (il contient de l’aloe vera). Labellisé Slow cosmétiques, on le trouve facilement dans les supermarchés, sympa pour sensibiliser plus de personnes aux déo sans sels d’aluminium.
▪ Le déo en spray de Weleda
Je l’ai utilisé pendant deux ans, je le trouvais très bien. Mais il n’est pas fait pour les voyages car malgré le bouchon plastique, mon spray se vidait souvent dans le sac de voyage, si bien que tu peux te retrouver à cours de déo quand ce n’est vraiment pas le moment. Du coup, il est dorénavant consigné dans ma salle de bain, et pour les voyages, j’ai acheté le sus-mentionné déo de Lamazuna.
Son efficacité est bonne, équivalente à celle du Lamazuna.
En vente sur le site Mademoiselle Bio.
▪ Le déo en spray de CoZie
Un déo à la composition simple et bio qui rafraîchit les aisselles dès le matin et accompagne toute la journée pour camoufler les odeurs de transpiration grâce aux HE de menthe et de sauge. J’apprécie l’utiliser au quotidien et je prends soin de bloquer le bouchon avec un élastique dans les transports. Le flacons et la pompe sont consignés (1,50€) par CoZie.
En vente sur le site Slow Cosmétique.
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Les autres solutions naturelles
▪ La pierre d’alun
La pierre d’alun contient naturellement des sels d’aluminum. Je l’ai longtemps utilisée mais j’ai arrêté pour cette même raison. Si vous souhaitez l’utiliser, achetez-la sans contenant qui vous empêchera d’utiliser la totalité de la pierre enfermée dans un tube et créera des déchets inutiles.
En vente sur le site Mademoiselle Bio.
▪ L’huile essentielle de palmarosa
Celles et ceux qui fabriquent eux-mêmes leur déodorant le savent : l’huile essentielle de palmarosa est une bonne alliée contre la transpiration.
En vente sur le site Mademoiselle Bio.
▪ Le bicarbonate de soude
Utilisé sur les vêtements dans lesquels on a transpiré pour retirer les odeurs imprégnées, certain(e)s recommandent le bicarbonate comme déo naturel. Le bicarbonate de soude est aussi très efficace directement sur la peau, appliqué avec un peu d’eau pour que ça accroche.
Quelles sont vos solutions pour un déo zéro déchet ?
Pour ou contre la pierre d’alun ?
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Lucie Paimblanc
Je suis Lucie Paimblanc, coach de vie certifiée et professeure de yoga à Toulouse et en ligne. Retrouvez mes actualités sur https://www.instagram.com/lagrandeaventuredetresoi/ et sur mon site https://www.luciepaimblanc.com/ À bientôt !
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Combien de temps avez-vous mis pour…
Bonjour Lucie !
Merci pour ton article.
J’ai utilisé le Weleda pendant quelques années mais pour moi, il n’était pas protecteur l’été ou après une activité sportive…
Tu cites le bicarbonate de sodium et l’HE de palmarosa.
Personnellement, j’utilise ces 2 ingrédients pour fabriquer mon déo, avec de l’eau et du beurre de karité.
Le bicarbonate seul peut provoquer des irritations (idem pour une utilisation en shampooing sec).
Pour moi, c’est le déo idéal, efficace en toutes circonstances et zéro déchet et super économique.
A bientôt !
Ah merci beaucoup pour ta réponse, je vais essayer de faire mon déo moi-même. Ces deux dernières semaines, j’ai fait du sport avec le déo à l’aloe vera et il est super car il ne laisse pas d’odeurs! A bientôt!
Bonjour, merci pour cet article intéressant. En fait, j’ai maintenant décidé de m’en passer. En effet, dur de trouver quelque chose de satisfaisant, vu que souvent il y a utilisation d’huile coco ou d’huile de palme, ce qui n’est pas très écologique (en dehors même de la culture, de son exploitation, etc., ça vient de bien loin !). Bref, c’est compliqué !
Oui, c’est vrai! Est-ce que vous avez essayé le déo Lamazuna ?
Non, je ne connaissais pas, du coup, ça me donne envie d’essayer (je suis allée voir sur leur site). Cela ne semble pas distribué dans mon secteur, il faudra que je profite d’aller à Toulouse un de ces 4.
C’est possible car je ne crois pas que les produits soient certifiés bio donc ils ne sont pas dans les Biocoop (ce qui simplifierait la distribution).
Bonjour Lucie !
je ne sais pas si ta question s’adresse uniquement à Catou 31 mais j’y réponds quand même 🙂
Je n’ai pas essayé le déo Lamazuna : pour moi, une fois que j’ai adopté la méthode DIY, je ne vois pas l’intérêt de revenir en arrière (acheter au lieu de faire).
Pour réagir au commentaire de Catou 31, c’est un choix audacieux de ne plus porter de déo. C’est aussi ce que je fais en général l’hiver mais par 25 ou 30 degrés Celsius, j’ai vraiment peur d’incommoder mes congénères…
Et puis, 100 % local, c’est difficile aussi. Cela supposerait de renoncer au thé + café + chocolat + poivre + curcuma + gingembre et autres épices en tous genres, huile de coco, karité, beaucoup d’huiles essentielles aussi…
Catou, si tu en es capable, c’est admirable : je veux bien connaitre tes recettes 🙂
Pour moi, ce serait un grand sacrifice !
Oui, moi aussi je veux bien les connaître ! 😀
Bonjour Chris et Lucie !
Je pense qu’on n’est pas tous égaux devant la transpiration, et surtout les odeurs de transpiration ! D’autre part, oui, quand il fait super chaud et/ou qu’on vient de faire des efforts qui font transpirer, c’est sûr qu’on se trouve dans une situation plus « critique » ! Si je suis à la maison, je peux aller faire une « toilette de chat » comme dise mes enfants (coup de gant).
Concernant le 100% local, oui, c’est difficile. Pour ma part, je n’arrive pas à me passer du thé ou du chocolat ! Même si je vois très bien que pour le thé, c’est possible, puisque mon compagnon s’en passe maintenant totalement et a aussi considérablement réduit le café. Il prend des tisanes (pas des trucs en sachet, mais de vraies bonnes plantes, pour partie « maison ») et après un temps d’adaptation, ça lui convient très bien. Je prends aussi pas mal de tisanes, et en été, j’aime beaucoup prendre du romarin (qui en plus pousse super bien dans un coin de notre jardin). Un de mes collègue fait pousser du thé chez lui, mais il n’a pas une grosse production, donc pas suffisant pour sa consommation. Mais donc, on s’approche d’une bonne part de local. Pour les épices, nous finissons le poivre que nous avons, mais ensuite, ce sera 100%… poudre de piment d’Espelette ! Là aussi, on a une production perso, mais pas assez donc on espère que la prochaine récolte sera plus réussie ! Nous avons aussi planté un poivrier de Sichuan… et on a bien des baies, très parfumées. Mais très très peu car il est encore tout petit. En fait, il y a plein de choses qu’on peut faire pousser chez nous et aussi plein de choses dont on a oublié l’usage car remplacées par des baies plus « exotiques » (et qui ne poussent vraiment pas chez nous). A la maison (je précise que je vis en ville avec un mini jardin et nous avons un potager dans un jardin familial, mais pas immense, en région toulousaine), nous produisons nos graines de fenouil, aneth, fenugrec, moutarde, coriandre, que nous utilisons bcp en cuisine. Un maximum de choses sont de la région : de farines, céréales (pas en farine donc), pâtes, oléagineux (noix, huiles colza, tourneseol), lentilles, pois chiches, etc. + fruits, légumes des AMAP…. Jamais d’huile de coco, j’ai réussi à ne plus avoir de cosmétiques avec du karité (et ils sont locaux, sauf le mascara). Mon compagnon essaie d’avoir un maximum de plantes de tisanes par nos cueillettes ou producteurs locaux et pareil pour les huiles essentielles (mais on en utilise peu en fait). C’est de l’énergie, mais aussi un plaisir de chercher ! Après, j’avoue que se passer du chocolat, là vraiment… Trop dur !! (et personne n’est parfait !!).
P.S. : je vois que ça fait un énorme commentaire ! Je ne veux surtout pas donner de leçons ou autre. Juste partager des expériences, échanger contre vos recettes et bons plans. Et merci Lucie pour votre blog très passionnant et intéressant.
Wouahou, vous êtes vraiment à fond dans le locavorisme, je suis impressionnée par tant de résultats ! Et le collègue qui fait pousser son thé, c’est super, je ne pensais pas que les plantations de thé pouvaient vivre sous nos latitudes. Vous êtes géniaux, je vous admire ! Je suis d’accord sur le chocolat : il nous faut une soupape d’imperfection ^^
Pour le thé, je vais essayer d’en savoir plus, car moi aussi ça m’intrigue !!
Sinon, oui, on est « à fond », mais c’est quelque chose qu’on a démarré depuis pas mal d’années maintenant… ça prend du temps et il y a encore plein de choses à améliorer encore !
C’est génial, continuez comme ça ! 😀
J’ai la chance de travailler dans l’agriculture alors souvent, l’odeur d’écurie couvre celle des aisselles ? Blague à part, j’ai malgré tout quand même parfois besoin de me sentir « clean », lorsque je sors de ma cambrousse, et depuis plusieurs mois j’utilise pour cela un déodorant fait maison à base d’huile de coco, de bicarbonate de soude, de fécule et d’huiles essentielles dont je suis assez satisfaite (j’en ai même offert à ma famille pour Noël!). J’ai trouvé la recette sur le blog de sa’ravissante.
Tu m’as trop fait rire, Nadia ! 😀 Merci pour la recette 🙂
Dans la Polynésie d’antan on utilisait du citron sur les aisselles. Aprés bcp de problèmes d’irritations aux aisselles j’ai tenté et pour l’instant je n’ai rien trouvé d’aussi efficace : zéro déchet et 100°/°naturel !!!
C’est génial, je n’en avais jamais entendu parler. Tu frottes la chair du citron, c’est ça ?
Pour moi c’est bicarbonate de soude moulu très très fin mélangé à l’huile essentielle de palmarosa.
Je l’applique en tapotant avec un (je ne connais pas le nom exact) le petit coussinet qu’on utilise pour se mettre de la poudre sur le visage.
J’ai essayé plein d’autres alternatives avant ça et c’est de loin celle dont je suis la plus contente même avec les températures qui augmentent et le sport ! (Je suis pourtant une grande transpireuse)
Je pense qu’on peut toute trouver déodorant à son aisselle, je suis contente d’avoir trouvé le mien (:
Bonjour ! Good info à prendre en compte pour le déo fait maison. Je pensais que la pierre d´alun était une alternative saine et sans danger. Est-ce que je me trompe ?? As-tu des sources d´informations à ce sujet ?
Merci ! J´adore ton blog et te suis depuis quelque temps sur les RS.
Coucou Julie ! Merci beaucoup ! Ce qui ressort à propos de la pierre d’alun est qu’elle contient de l’aluminum naturellement, mais on ne sait pas si oui ou non elle est inoffensive…
Intéressant cet article (et tous les commentaires qui vont avec !).
J’ai peut-être une solution pour le déo local ! Elle est testée et approuvée par de fortes chaleurs (quand tu nages dans ta transpiration en costume médiéval dans la canicule :p). En fait, je prends un petit bocal de bicarbonate et un flacon hermétique d’huile locale (ça peut être colza, tournesol, qu’importe !). Je mets un peu de bicarbonate dans ma paume et quelques gouttes d’huile pour faire une pâte, que j’applique sous les aisselles.
Je fais ça quand je suis en déplacement en Eté, car le déo maison à l’huile de coco fond et coule dans ma trousse de toilette, et le Cozie n’est pas assez efficace (il va très bien pour la vie de tous les jours, mais pas quand tu transpires à mort). Du coup, je pense pas en racheter, alors que j’adore Louise, la blogueuse qui a créé cette marque.
Par contre, le commentaire de la personne locavore m’intéresse beaucoup, car je cherche vraiment des recettes 100% locales pour un max des aspects de la vie quotidienne (et si elles sont véganes, c’est encore mieux). Si tu as des blogs à me recommander Lucie, je prends !
Pour ma part, j’utilise le palmarosa directement. Je bouche le flacon de mon index, le retourne et passe mon doigt sous l’aisselle et c’est fini pour la journée. Elle est vraiment magique cette HE. Pas besoin de bicarbonate ni d’huile végétale. Il vaut mieux faire un test un dixième de goute suffit.
Les déo en pot Schmidt’s sont vraiment pas mal, bien que le bicarbonate a tendance à faire des irritations ! Sinon j’ai utilisé la pierre d’alun pendant des années, j’ai jamais eu de soucis ni problème d’odeur !
Merci pour ces retours 🙂
Si je n’en ai pas testé 20…je n’en ai testé aucun. Au début tout va bien…puis au bout de quelques jours j’ai les aisselles rouges et en feu. La faute à l’alcool, ou au bicarbonate ou aux huiles essentielles qu’il contient. Les déos « Clémence et Vivien » sont pas mal mais je ne le trouve pas assez crémeux à appliquer surtout l’hiver. Le Weleda à la rose…impossible il brûle à la première application. Et j’avoue qu’en ce moment celui qui a ma préférence est celui de chez LE MOLY. Enfin un déo qui ne me brûle pas après quelques jours et j’adore sa consistance « crème chantilly ». Je précise que je ne suis en aucun cas sponsorisée par la marque. Et cerise sur le gâteau ils étaient en vente dernièrement dans mon Biocoop. Donc pour l’instant c’est celui que je ré-achète jusqu’à trouver celui qui sera vraiment 0 déchet et aussi bien.
Donc tu n’en as pas testé aucun 😉
Pas encore testé Le Moly mais j’en ai souvent entendu parlé en positif.
Bonjour et merci pour cet article !
Nous avons longuement parlé des déodorants naturels avec un de nos fournisseurs et c’est un sujet très compliqué ! Un des plus complexe dans la catégorie des cosmétiques naturels
Il faut au maximum utiliser des sprays naturels ou bien des roll-on.
Les déodorants naturels en stick ou en crème suppriment les odeurs mais bouchent les pores, ce qui n’est pas bon pour la peau
De plus il faut faire très attention à la composition à cause des ganglions lymphatiques
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