Basculer vers un mode de vie écolo, adopter des réflexes zéro-déchet, nous amène à nous tourner vers des solutions naturelles. Les huiles essentielles en font partie. Pour ma part, c’est justement grâce à ma démarche zéro-déchet que je les ai découvertes. Mais j’étais loin d’imaginer l’impact écologique qu’elles pouvaient avoir. Alors, les huiles essentielles sont-elles si écolos qu’elles en ont l’air ?
Pour répondre à cette question, j’ai choisi de laisser la parole à une experte. Manon Batista, écologue spécialisée dans l’étude des milieux naturels et herboriste en formation à l’école lyonnaise des plantes médicinales, qui partage sa passion et ses conseils pour se soigner au naturel sur son blog Melle Apothicaire. Grâce à elle, vous aurez certainement envie de repenser votre consommation d’huiles essentielles, de la repenser locale et de la revoir à baisse. Manon va nous guider vers les bons gestes écolos à adopter quand on s’intéresse à l’achat d’huiles essentielles.

Huiles essentielles : le faux-ami écolo ?
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Par Manon Batista, Melle Apothicaire.
Si tu utilises régulièrement des huiles essentielles pour te soigner, te détendre ou confectionner tes produits maison, tu dois sûrement penser comme beaucoup que leur usage s’accorde parfaitement avec une démarche de vie plus naturelle et écologique. Normal, c’est toujours mieux que tous ces parfums chimiques et ces médicaments de synthèse, n’est-ce pas?
Et pourtant… l’industrie des plantes aromatiques et médicinales n’est pas aussi verte que tu l’imagines. Alors que le mode de vie « bio, bobo, écolo » a le vent en poupe jusque sur les réseaux sociaux, la production mondiale d’huiles essentielles a explosé ces dix dernières années. Une réalité économique qui n’est pas sans conséquences écologiques.
Un champ de roses pour 1 kg d’huiles essentielles
Pour rappel, les huiles essentielles sont des extraits végétaux issus de la distillation ou de l’extraction mécanique des composés aromatiques présents dans une plante. Elles peuvent être extraites soit de la fleur, de la feuille, de l’écorce, de la graine ou encore de la racine selon la plante productrice utilisée.
Lors de l’extraction, seules les molécules les plus volatiles entraînées par la vapeur d’eau sont récoltées. Les molécules les plus lourdes restent quant-à elles au fond de l’alambic.
Le rendement d’une huile essentielle est variable selon les espèces mais nécessite globalement une très grande quantité de matière première végétale.
Par exemple, pour obtenir 1 kg d’huile essentielle, il faudra utiliser :
- 7 kg de boutons floraux de giroflier ;
- 150 kg de sommités fleuries de lavande vraie ;
- L’écorce de 2000 oranges douces ;
- Jusqu’à 4000 kg de pétales de rose de Damas (soit un champ entier !).
Et c’est sans parler des modes de production agricole intensifs, du pillage des écosystèmes par la cueillette sauvage, ou encore de l’importation massive d’huiles essentielles en provenance de pays où la main d’œuvre n’est pas chère et les conditions de travail ne sont pas maîtrisées.

Comment choisir une huile essentielle écoresponsable ?
Prenons l’exemple de l’huile essentielle de lavande fine. Selon qu’elle est fabriquée en Bulgarie ou en Provence, en bio ou en conventionnel, les flacons n’auront pas le même impact écologique et humain. Ajoutons que l’huile essentielle récoltée n’aura pas non plus les mêmes qualités thérapeutiques, ni le même coût à l’achat pour le consommateur.
Pour les huiles essentielles, on vérifie l’adage selon lequel plus c’est cher, plus c’est qualitatif (et moins on en utilise !).
Les usages à bannir
Saviez-vous que pour fabriquer un seul savon à froid de 100 g, vous aurez besoin de 120 gouttes d’huile ? Et pour une bougie de 90 g, on monte à 360 gouttes, c’est près de 72 fois le nombre de gouttes nécessaires dans un diffuseur.
Comment faire ? Pour ma part, j’ai banni les huiles essentielles de mes fabrications maison de savon, bougies, lessive et autres produits que j’aimais parfumer. Je les réserve uniquement à un usage thérapeutique.
Remplacer les HE dans les produits faits-maison
→ Ne pas parfumer ses produits maison
C’est tout bête, mais finalement, pourquoi pas ? Pourquoi vouloir absolument masquer l’odeur si typique du vrai savon de Marseille, du savon noir à l’huile d’olive et du vinaigre blanc ? Et après tout, est-ce absolument indispensable que ta lessive sente la lavande ou l’eucalyptus ?
→ Utiliser des fragrances naturelles, extraits aromatiques ou absolues de plantes
Si tu souhaites malgré tout parfumer tes créations maisons d’une odeur agréable plus prononcée, il te reste toujours la possibilité d’utiliser des fragrances naturelles ou des extraits de plantes. Mieux adaptées à un usage cosmétique, ces fragrances sont exemptes de toxicité et sont plus souples à l’usage que les huiles essentielles.
→ Connaissez-vous les hydrolats ?
Moins concentrées en molécules actives que les huiles essentielles, les hydrolats présentent en revanche les mêmes propriétés médicinales. Ils sont parfaits pour remplacer l’eau de source dans tes lotions et tes crèmes maisons, tout en ajoutant le parfum de la plante.

Les 3 commandements du consom’acteur d’huiles essentielles
1 - Privilégier le local, bio et les petits producteurs
En premier lieu, choisis une huile essentielle de culture biologique et d’origine française ou européenne. Ces deux indications sont écrites sur le contenant. Ainsi, ton achat favorisera le maintien d’une agriculture paysanne durable et locale, respectueuse de l’environnement et de l’humain. En France métropolitaine et en Corse, on produit 29 HE, le reste est issu de plantes exotiques qui ne poussent pas chez nous.
Si tu veux te fournir en huile essentielle bio de bonne qualité, il existe plusieurs possibilités : t’orienter vers les laboratoires spécialisés en aromathérapie, les distilleries artisanales ou les petits producteurs locaux. En France, il en existe plusieurs que j’ai commencé à lister dans cet annuaire.
2. Pour les HE exotiques : du bio et pas de plantes sauvages
En ce qui concerne les huiles essentielles qui viennent de loin, achète-les toujours en bio. Difficile de connaître les conditions de travail des producteurs.
Important : évite les huiles essentielles issues de la récolte sauvage, en particulier dans les pays d’Europe de l’est où les milieux naturels sont actuellement pillés par la cueillette massive des plantes médicinales, fragilisant la flore locale.

3. Réserver les huiles essentielles à un usage thérapeutique
Je te conseille surtout d’utiliser les huiles essentielles pour ce qu’elles savent faire de mieux : te soigner !
Les huiles essentielles sont composées d’un cocktail explosif de molécules chimiques aux propriétés très puissantes. Elles sont d’ailleurs si concentrées et efficaces à faible doses qu’elles peuvent même présenter des risques lorsqu’elles sont mal utilisées : toujours lire les précautions d’utilisation et se baser sur des recommandations fiable pour les doser.
Merci à Manon Batista pour cet article. Pour aller plus loin, je vous recommande de lire son article sur les dangers des huiles essentielles : quels sont les risques et comment les éviter, publié sur son blog.
Retrouvez-la sur Instagram @melleapothicaire, et posez-lui vos questions dans les commentaires si l’article vous en a inspiré !
Lucie Paimblanc
Je suis Lucie Paimblanc, coach de vie certifiée et professeure de yoga à Toulouse et en ligne. Retrouvez mes actualités sur https://www.instagram.com/lagrandeaventuredetresoi/ et sur mon site https://www.luciepaimblanc.com/ À bientôt !
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28 juillet 2017
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Très intéressant, merci pour cet article. C’est vrai qu’on ne pense pas forcément à tous ces problèmes.
Merci Sabine pour ce retour. Je suis la première à avoir découvert toute cette problématique fort intéressante grâce à Manon !
Etant une grande adepte des huiles essentielles depuis de nombreuses années (un peu pour les cosmétiques et beaucoup pour l’effet thérapeutique), je trouve cet article super intéressant ! On parle très peu de l’aspect écologique en effet et ça fait réfléchir, merci !
C’est clair ! Je n’avais jamais lu d’article sur le sujet, juste deux ou trois commentaires sur les réseaux sociaux mais ce n’était pas suffisant en terme d’info.
En effet, j’ai trouvé qu’il manquait cruellement d’informations sérieuses sur le sujet et qu’il y avait matière à réflexion. Finalement, je pense que c’est comme tout, il faut rester attentif à l’origine et aux conditions de production du produit, en privilégiant le local, le bio, en favorisant l’agriculture paysanne et en aidant les petites entreprises à vivre de manière durable 😉
Excellent article ! C’est le genre de question qu’il faudrait aussi se poser quant aux composants des cosmétiques (savons, etc.) qui , même bio, utilisent des plantes qui viennent de loin et/ou qui sont surexploitées… (alors qu’on en a aussi plein chez nous qui sont très bien !). Il faut vraiment lire les étiquettes en détail.
Merci Caherine !
Merci. Enfin je peux lire un article qui freine un peu la consommation d’HE. J’ai longtemps travaillé dans plusieurs magasins bio et ça me fatiguait de toujours dire que c’était dommage d’utiliser des HE juste pour parfumer son linge.
Je les utilise que pour un usage thérapeutique ou pour la confection de crème pour des usages spécifiques (traitement de l’eczéma etc) du coup un flacon me dure plusieurs années. En plus quand on voit le prix des HE en bio on a pas envie d’en acheter tous les 4 matins comme sent bon.
Merci Lucie pour ton blog. C’est riche et suivre le cheminement de quelqu’un d’autre est toujours intéressant.
Elise
Merci beaucoup pour ce commentaire. C’est vrai qu’on ne se rend pas compte de la quantité de plantes utilisées! L’article de Manon a été super pour argumenter auprès de mon copain afin qu’il arrête d’utiliser des HE dans le linge. Moi je n’en mettais jamais car je m’en fous que le linge sente telle plante, je n’y trouve pas d’intérêt. Mais c’est bien d’avoir des arguments !
Merci Elise !! 😀
Bonjour ^^
alors je ne suis pas tout à fait d’accord et mon amie Élise ( Lezard for life) m’a incité à donner mon avis donc je veux juste dire que je cherche pas le conflit XD
Je suis d’accord avec le début, ensuite pour le côté éco responsable, je considère qu’il n’est pas forcément compatible avec la qualité thérapeutique et éthique de la production de l’huile essentielle. Je m’explique : si on veut une huile essentielle de qualité, il faut la choisir de préférence en cueillette sauvage raisonnée (donc bio sous contrôle par ex. de Nature et Progrès) ou alors d’un petit producteur de confiance qui souhaite préserver ou rendre éthique « l’exploitation » d’une plante. Il faut que cette plante soit dans son biotope d’origine et qu’elle subisse des attaques extérieures naturelles afin d’avoir le maximum de molécules intéressantes.
Par ex l’arbre à thé en océanie, Australie… pas en Chine ou ailleurs, car le biotope et les conditions de récolte changent. Donc l’huile de Tea tree qui est une des plus utilisée n’est par essence (beau jeu de mot hein ^^) pas complètement éco responsable. Et donc si on reste sur la logique locale, des personnes arrivant à faire du ravintsara ou du tea tree en France seraient prioritaires ? Je pousse le raisonnement loin, mais ça pose question, je préfère que la plante soit issu de son biotope, sinon elle sera différente en distillation…
Ensuite, gros ne veut pas dire éthique, une personne qui travaille la terre dans son coin sera parfois 100 fois plus éthique qu’une entreprise, même labellisée bio. Je suis dans mon jardin, plus bio que bio étant donné que je n’utilise aucun pesticide, même ceux autorisés en bio et que je n’utilise que mon compost et du marc de café. Il y a des cueilleurs ou producteurs/distillateurs qui font de même. D’ailleurs les gros utilisent de grandes cuves, alors que les petits auront de petits distillateurs, feront distiller la plante plus longtemps etc. Ils auront des machines qui stressent les plantes, alors que les ceuilleurs à la main n’abîment que très peu le sol et les plantes et ne provoque pas de stress inutile…
Ensuite je n’aime pas trop l’aspect « les pays de l’est… » on est pas mieux ici en France à frelater des produits de consommation (cf les divers lanceurs d’alerte dont Brusset dans son ouvrage Vous êtes fous d’avaler ça) donc oui même des entreprises qui ont soit disant une éthique, mélangent, coupent modifient etc. des produits… je n’aime pas l’effet stigmatisant sur les autres pays que peut avoir ce conseil. Il y a au moins une production éthique en Bulgarie de rose, et elle est utilisée pour des produits français éthiques, la rose n’étant pas produite de manière satisfaisante ici. Certes c’est très cher, mais au moins les gens là bas sont vraiment payés et la rose est vraiment bio. Mais je me doute bien que le conseil part d’une bonne intention ^^
Pour les HE externes à l’europe, pareil, c’est tout aussi difficile de contrôler, je pense qu’il faut bien se renseigner, demander des photos, vidéos des lieux de production, regarder les partenariats avec les villages, etc. et on peut aussi trouver des huiles essentielles exotiques éthiques. Il n’y a pas qu’ici que les gens veulent bien faire, il faut qu’on travaille tous en bonne intelligence et on rendra plus éhique l’utilisation des plantes pour éviter les dérives de production, d’appauvrissement des sols et de la biodiversité. Il y a même des gens qui recréent des forêts grâce à la commercialisation des HE, ne les laissont pas tomber.
Et je suis d’accord sur tout le reste, l’usage et la qualité thérapeutique sont les maîtres mots, désolée pour le pavé ^^ Je suis tellement passionnée par les HE, je pourrais en parler avec des personnes intéressées toute la vie XD
plein de bisouilles
Coralie
Bonjour Biotiful poison Ivy.
Alors, si je reprends tes arguments : loin de moi l’idée de « stigmatiser » qui que ce soit, mais le fait est que certains pays sont réellement pillés par la cueillette sauvage pour des raisons pécunières. Ci dessous, un article de Marie-Paule Nougaret traitant du sujet ainsi qu’un document du WWF.
https://mpnougaret.wordpress.com/2012/01/21/bonnes-fees-en-danger/?fbclid=IwAR3WFVU2Olf7n3ctY_B-c71ojr7N26T0PB-5PMLGfN3V5HgkfkaiQKoa6Kg
https://www.traffic.org/site/assets/files/9611/europes-medicinal-and-aromatic-plants.pdf
Concernant l’attention portée aux biotopes des plantes utilisées pour les HE, voilà une réaction qui me fait plaisir, je suis écologue, je connais donc bien le sujet.
Déjà, il n’est pas possible de faire pousser n’importe quoi, n’importe où, c’est un fait. Ensuite la véritable qualité thérapeutique d’une huile essentielle réside dans son chémotype, soit la composition moléculaire de l’huile fabriquée par la plate et dépendant directement du lieu de production de la plante, du climat, de son exposition au soleil, de son niveau de stress etc… Voilà pourquoi deux huiles essentielles de Lavande d’origine différentes présenteront des composition différentes, et le meilleur exemple pour cela c’est notamment les huiles essentielles de Thym vulgaire pour lequel il existe a minima 4 ou 5 chémotypes différents.
Et non, il ne s’agit pas ici d’acheter « localement » une plante exotique produite en france même bio, c’est une mauvaise interprétation. L’idée de cet article est dans un premier temps de mettre en lumière notre consommation excessive occidentale avant tout, et ensuite de choisir des fournisseurs de confiance, de qualité artisanale et dont la traçabilité est connue (contrairement a de nombreux revendeurs qui reconditionnent le produit sans que le consommateur puisse retrouver le fabriquant) pour promouvoir leur travail, qu’ils soient français ou non. Il existe par exemple des petites distilleries malgaches qui se lancent et dont l’activité favorisent le maintien de l’économie locale et assure un revenu décent pour les petits producteurs.
Merci pour cet article très intéressant ! Je me cantonne à qlq gouttes d’HE dans mon déo et mon shampooing solide. Sinon effectivement je les utilise uniquement dans un but thérapeutique, et bcp moins souvent que je ne le voudrais, par manque de connaissances. En mettre dans les produits ménagers (lessive etc..) je trouve que c’est du gâchis !! Une naturopathe m’a fait découvrir un petit producteur de la région ; top du top (et prix pas bcp plus chers qu’ailleurs). Le domaine de l’aromathérapie/phytothérapie est passionnant !!!
Bonjour,
Merci pour cet article et plus généralement pour ce site très bien construit.
J’aurais aimé savoir si vous connaissiez le site aroma-zone pour commander vos huiles essentielles/savon de Marseille, etc. ? J’aimerais surtout savoir si vous le recommanderiez en fait, ils m’ont l’air de proposer des produits de qualité mais je suis encore novice dans la greenosphère ☺ Je te remercie pour ton travail.
Bonjour Gladys, oui je connais parfaitement bien le site Aroma-zone, je suis une ex Aroma-zone addict ^^. Par contre ce n’est pas un site que je recommande pour l’achat des huiles essentielles. Difficile de connaître la traçabilité et la qualité du produit, bien qu’ils rivalisent nettement niveau prix (les moins chers du marché). Mais justement comme je le disais, attention aux huiles essentielles à coût attractif !
Je peux te recommander les yeux fermés des grands labos comme Florame, la Drôme, les huiles essentielles de St hilaire, Pranarôme (je crois que c’est une marque que tu peux trouver en pharmacie). Tu peux aussi te fournir chez la compagnie des sens qui me paraît très transparent.
Pour du véritable savon de Marseille, trois boutiques incontournables : Marius Fabre, La Savonnerie du fer à Cheval ou la savonnerie artisanale de la Licorne 😉
Article très intéressant et qui permet d’avoir un peu plus de réflexion sur le sujet! Personnellement je ne suis pas très à l’aise pour utiliser les huiles essentielles – surtout parce que j’y ai peu recours. Et bien qu’elles soit systématiquement listées dans les recettes de DIY écolo, il faut y être attentif. J’ai par exemple éliminé mes produits de salle de bain en contenant lorsque j’ai projeté une grossesse, car elles sont contre-indiquées chez la femme enceinte!
Très intéressant ton article, c’est bien d’avoir une petite piqure de rappel quant à notre consommation, qui doit juste être raisonnée et raisonnable, qu’importe le produit utilisé. Bonne continuation !
Merci Car(Line) pour ton retour 😀
Bonjour,
Merci pour ce rappel concernant les huiles essentielles. Elles sont tellement précieuses!
J’avais moi-même écrit un article autour du même sujet il y a quelques années:
https://atmaprana.wordpress.com/2014/03/11/remedes-exotiques/
Comme pour tout, il convient de les utiliser avec parcimonie et en conscience…
Enfin un article en français et pas trop « technique » qui nuance le rapport aux HE!
Je dois dire que comme beaucoup d’autres dans les commentaires précédents, j’ai toujours été très étonnée du conseil systématique de mettre des HE dans la lessive, (qu’elle soit fabriquée maison ou bien du commerce mais neutre), tant pour la parfumer que lui donner des propriétés antimites/antifongique/antitout etc… – étant donné que javais toujours lu que la chaleur altérait les propriétés notamment, et que de surcroit la plupart des HE n’étaient pas miscibles dans l’eau.
De plus à moins d’en abuser, l’odeur s’estompe au séchage, ce qui minimise son temps d’utilité. Je commençais à penser que je m’y prenais mal ou que je risquais de faire une lessive qui finirait par moisir . (d’autant que j’adore l’odeur du savon, alors je trouvais dommage d’être obligée de la couvrir par nécessité sanitaire)
En revanche, je me demandais: est-ce que les huiles essentielle de cannelle ou de poivre, vendues pas Ladrôme notamment, sont considérées comme exotiques? :/ j’avoue les adorer pour leur côté envoutant et réconfortant (surtout la cannelle si je devais n’en garder qu’une) mais également pour le coté antifongique et bactéricide, très utiles là où je vis. De plus la cannelle est une des rares qui m’apaise la sensation de barbouillage lorsque j’ai mes règles. Je respire un peu et je me sens moins écœurée.
Pour finir, l’article n’est pas très explicite sur ce point mais, est-ce que l’utilisation d’HE dans un diffuseur n’est pas trop mauvaise du coup?
C’est sûr que diffuser des HE pour le plaisir olfactif n’est pas écolo. Après, cela peut se faire ponctuellement pour des raisons de détente par exemple.
Pour la cannelle et le poivre, ça ne pousse pas en France donc ça ne peut pas être fabriqué localement.
Tout dépend ce qu’on l’on entend par diffusion. La diffusion des huiles essentielles peut avoir un rôle thérapeutique profond, et agissant sur de nombreux troubles, en particulier :
– Les troubles respiratoires (pour assainir la pièce et dégager le nez, les bronches)
– Les troubles nerveux (stress, insomnie, dépression, angoisses…. La thérapie olfactive touche à notre cortex reptilien, les odeurs diffusées ont ainsi un rôle très efficace sur la gestion de nos émotions et sur la mémoire. Cette méthode est également utilisée dans la prise en charge des amnésiques et des personnes atteintes d’alzeihmer)
– Les nausées
Tout dépend ensuite du mode de diffusion : sur un mouchoir, un bâtonnet d’aromathérapie, un diffuseur par capillarité, un diffuseur par ionisation…
Bonjour, très intéressant cet article, merci. Je vais vraiment revoir ma consommation d’huile essentielle
Merci beaucoup Gaëlle pour votre retour.
Il faut aussi savoir que les huiles essentielles sont dangereuses pour la faune marine, et qu’il vaut mieux éviter qu’elles se retrouvent dans les eaux usées (typiquement la lessive).
Pour parfumer les savons ou autres produits, on peut aussi utiliser des épices (perso j’adore la cannelle et la cardamone).
Merci pour cet article en tout cas! Ca m’agace de voir partout « ajoutez des HE dans la lessive/dans le seau des couches lavables etc »
c’est vrai que c’est une chose à laquelle je n’avais pas pensé avant qu’on me le dise. Merci du rappel 🙂
Bonjour, auriez vous une source ? C’est pour une étude, merci
Merci pour cet article très enrichissant !
J’ai 3 questions suite à la lecture de cet article :
1. J’ai bien compris la balance qui est fait concernant l’éco-responsabilité des HE, notamment en raison de l’extraction des ressources naturelles. Par ailleurs, pourquoi y a t-il le pictogramme « Produits qui provoquent des effets néfastes sur les organismes du milieu aquatique » sur certains flacons ?
2. Étant actuellement enceinte, je ne peux pas mettre d’HE de menthe dans mon dentifrice maison. Au regard de ton article, je souhaite d’ailleurs bannir cette pratique. Est-il possible d’utiliser la menthe de mon jardin pour apporter une sensation mentholée à mon dentifrice ? Si oui, par quel procédé ?
3. Une amie m’a dit qu’il fallait mettre les HE à froid dans une préparation, est-ce vrai ? Je tiens à finir mes flacons d’HE avant de me tourner vers les hydrolats, mais je ne voudrais pas faire de bétises !
Merci d’avance et merci encore pour cet article !
Bonjour Katy, merci pour les compliments, je transmets à l’autrice de l’article qui est la vraie spécialiste du sujet.
Je ne vois pas de quelle manière tu pourrais ajouter des feuilles de menthe à ton dentifrice, désolée. Mais tu peux facilement te passer du goût mentholé par l’habitude. Si jamais ça peut t’être utile, j’ai fait un article sur les produits d’hygiène et de beauté que j’utilisais pendant ma grossesse.
Pour le 3e point, en effet si les HE sont chauffées, leurs qualités vont être en partie réduites, c’est comme pour des légumes qui perdent leurs vitamines.
Pour le premier point, je pense que c’est parce que même si c’est un produit naturel, la dose fait le poison, comme dit l’adage.
Bonjour! Merci pour cet article très intéressant! 🙂
En plus de l’aspect écologique de la fabrication des HE et les autres aspects traités dans l’article, j’ai une question qui me taraude depuis un moment (et aussi depuis le boom des produits écologiques pour faire le ménage, lessive, savons, etc. en y ajoutant des HE)… Quelqu’un aurait des infos sur l’impact toxicologique des HE « relachées » dans l’environnement?? En effet, lorsqu’on rajoute des HE dans la lessive et autres produits de ménage, il y a de fortes chances pour que lesdites HE se retrouvent dans l’eau et donc dans l’environnement (j’imagine). Alors je me demandais si cela pouvait être toxique pour les écosystèmes et créer une sorte de « pollution » aux HE.. J’ai pas trouvé beaucoup d’informations sur le sujet, alors si quelqu’un peut me renseigner ce serait super! MERCI! 🙂
Bonjour et merci pour cet article, je voulais avoir un avis sur l’entreprise doTerra qui vend en masse des HE….ils mettent en avant être eco responsable, avoir des HE pures…s’il y a des infos je suis preneuse