Vous savez ce qui m’a donné envie de me lancer? Le livre « To bio or not to bio », appuyé par la lecture de « 10 raisons +1 de devenir végétarien ou de le rester », de Jacques-Pascal Cusin. Toutes les aberrations écologiques de l’élevage extensif me sont apparues très clairement. Une fois de plus, certes, mais cet auteur a précisément su m’atteindre et me pousser à reconsidérer mon alimentation pour l’accorder à mon mode de vie zéro déchet.
Végéta*isme, mes appréhensions
En 2013 je suis encore étudiante et je décide de créer mon blog culinaire jeveuxtoutgouter.com. Je cuisine local, de saison et très rarement de la viande. En revanche, j’en mange toujours à l’extérieur. Et c’est à cette période aussi que je découvre le végétalisme, que je commence à beaucoup lire dessus et sur le végétarisme. Pour autant, je n’arrive pas à croire que tous les éleveurs font un mauvais travail et que nous devrions tous cesser de manger de la viande et des produits laitiers. Je crois au flexitarisme pour tous et au végétarisme et végétalisme à une moindre échelle.
Ma plus grande appréhension n’était pas d’être en manque de viande mais de me désocialiser. Je craignais d’être la reloue qui, à la tablé du repas de famille, surprend tout le monde en ne mangeant plus de viande ni ses dérivés. J’avais peur du jugement des autres.

Un mois sans viande, l’expérience
Tout s’est très bien passé! Pas de jugement, pas d’impression de me désocialiser, pas de manque, pas d’envie de manger le jambon sec dans l’assiette du voisin… Tout s’est très bien passé. J’ai prêté plus d’attention à la préparation de mes plats, pour qu’ils soient variés, goûteux et satisfaisants. J’ai remarqué que j’avais l’habitude de manger certes peu de viande mais beaucoup de charcuterie (pâtés, foie gras, saucisson, jambon sec, etc.).
Arrêter la charcuterie m’a fait perdre en tour de taille au bout de deux semaines, c’était spectaculaire, je ne m’y attendais pas du tout! Et enfin, parvenir à tenir mon défi avec autant de simplicité et de satisfaction a généré encore plus de satisfaction à la fin du mois. Arrivée au 30 novembre, je n’étais pas pressée de remanger de la viande, et j’ai rompu l’abstinence volontaire par un toast de foie gras lors d’un repas de famille trois jours après la fin du défi.
Un mois sans viande, et après?
J’ai tellement apprécié l’expérience que j’ai tout de suite eu envie de poursuivre en faisant un mois sur deux sans viande. Ce mois de janvier est donc un nouveau mois sans viande! Mais j’ai aussi envie de continuer à cuisiner selon le terroir où je suis, de suivre les saisons et de préparer de bons plats régionaux.
J’ai aussi envie d’acheter et promouvoir l’élevage bien fait en achetant une fois par an mon foie gras au marché des producteurs de Gimont ou de Samatan, par exemple. Je ne suis pas encore prête pour devenir végétarienne mais rassurez-vous, pendant mon mois avec viande, je reste flexitarienne. Manger peu de viande, de la viande locale et de très bonne qualité est un acte de consom’acteur.
Quelques inspirations végéta*iennes pour passer #unmoissansviande
Êtes-vous devenu flexitarien, végétarien ou végétalien par souci d’éthique?
Oseriez-vous tenter l’expérience d’un mois sans viande?
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Lucie Paimblanc
Je suis Lucie Paimblanc, coach de vie certifiée et professeure de yoga à Toulouse et en ligne. Retrouvez mes actualités sur https://www.instagram.com/lagrandeaventuredetresoi/ et sur mon site https://www.luciepaimblanc.com/ À bientôt !
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ous vous demandez peut-être « Mais que…
Alors pour ma part quand je vivais encore chez mes parents je mangeais de la viande car je savais d’où elle venait. C’était un petit producteur, qui ne vendait pas beaucoup de viandes car son objectif n’était pas de remplir tous ses enclos ou autre à raz bord d’animaux. Mais depuis que j’ai déménagé très loin de là où mes parents vivent, je n’arrive plus à trouver ça et j’ai donc beaucoup de mal pour acheter de la viande par soucis d’éthique. De plus mon faible budget d’étudiante s’en porte mieux ^^
Je mange donc de la viande de temps à autre quand je rentre chez mes parents.
Très bonne façon de faire, je trouve! Je me suis aussi mise à manger peu de viande quand je suis devenue étudiante et que je vivais seule ^^
Bonjour Lucie !
C’est intéressant de remettre en question ses habitudes…
J’ai pu le constater aussi en me sevrant du sucre et des produits laitiers de vache (je consomme encore occasionnellement des fromages de chèvre et brebis achetés au marché à un éleveur-fromager).
Comme toi, je pense que le problème fondamental est celui de l’élevage intensif et de l’industrialisation.
Je ne consomme plus de viande rouge depuis l’adolescence (j ai 36 ans et pas de problème de santé pour l’instant).
Je n’ai pas de souvenir agréable associé à la viande.
Quand j’étais petite, mes parents allaient chez le boucher le dimanche matin et déballaient la marchandise sur la table du petit déjeuner, beaucoup de charcuteries, à proximité du bol de chocolat chaud… Pour moi, c’était écoeurant.
Je me souviens aussi de ma mère qui achetait parfois des lapins à la ferme et leur enlevait leur « pyjama », avant de les découper en morceaux. Je n’ai jamais pu manger de lapin.
Et un jour mes parents m’ont forcée à terminer mon assiette : des rondelles de saucisson que j’ai avalées en les mâchant à peine et vomies deux heures plus tard.
L’odeur des boucheries me donne la nausée.
Je n’ai pas consommé de volaille depuis deux ans environ.
Je dois reconnaitre que j’aimais bien la viande de canard (cuisse, magrets, foie gras).
Mais depuis que j’ai visionné les vidéos de l’association L 214 et d’autres documentaires sur l’élevage, ces images ne me quittent pas lorsque mon regard est attiré vers certains étals de marchés.
Ce n’est pas un engagement volontaire, plutôt un sentiment de dégoût personnel.
Je consomme des oeufs et du poisson issu de la pêche exclusivement, une à deux fois par semaine.
Je crois que je pourrais devenir vegan s’il n’était pas nécessaire de se supplémenter en vitamine B12 et si il y avait des alternatives naturelles à la laine et surtout au cuir parce que je ne crois pas que le Polyurethane et le PVC soient plus vegan qu’un cuir responsable (avec tannage végétal) du fait de la pollution des eaux et de l’air par ces matières dérivées de la pétro-chimie.
Et puis les discours culpabilisateurs et le mépris de certains militants de la cause vegan ne me donnent pas très envie d’épouser leur parti.
Il y a une chaine YT anglophone que j’aime bien, c’est Cooking with plants.
A bientôt !
Hello Chris! Quel témoignage! Je suis 100% en phase avec ton raisonnement, tu l’as très bien expliqué en plus. Merci pour la chaîne youtube, j’irai voir. J’aime bien celle de Cherry Pepper. A bientôt 🙂
Je ne mange pas beaucoup de viande mais pas question d’arrêter pour autant. Je suis attachée au fait qu’il y ait des vaches dans les prés et des moutons devant le Mont Saint-Michel, je suis attachée à l’agriculture, aux petits commerces (au boucher qui te fait un discours sensationnel sur le morceau qu’il est en train de te couper) et surtout au marché. Et j’aurais trop le sentiment de me couper de ma « famille » : c’est important pour moi d’avoir la recette du pot de feu de ma mère qui elle-même etc.
🙂 Je te comprends! La viande est tellement présente dans les recettes traditionnelles (et par conséquent dans les moments d’échange en famille) que pour moi aussi c’est une raison de ne pas l’arrêter mais de la raréfier.
Bonjour, je suis pour ma part végétarienne depuis environ 15 ans. Avant, je mangeais aussi peu de viande, et dans ce cas, de la viande de qualité. Mon compagnon étant végétarien depuis plus longtemps, et engagé dans les questions écologiques, j’ai décidé de ne plus manger du tout de viande. Et je m’en porte très très bien.
Par contre, je voudrais attirer l’attention sur le fait qu’il ne s’agit pas « seulement » d’enlever la viande aux repas. Il faut généralement repenser ce qu’on mange puisqu’il faut impérativement manger de façon équilibrée et sans carence. Ce n’est pas difficile, mais encore faut-il le savoir et s’y tenir ! (et ça ne change rien au fait c’est un plaisir de manger, soyons claire ! je suis d’ailleurs très gourmande). Je conseille à ceux qui se lancent vraiment d’aller voir un(e) nutritionniste (un rdv suffit), ça permet d’avoir les idées claires, ne pas faire d’erreur et d’adapter aussi à son mode de vie, etc. Par ailleurs, chez nous nous mangeons bio et local (au maximum), ce qui, dans la région toulousaine, n’est pas super compliqué (mais ça demande un peu d’énergie)!
Merci pour votre blog bien intéressant !
Merci beaucoup Catherine pour votre témoignage. C’est effectivement plus simple de le faire en famille. Vous faites bien de parler de l’équilibre alimentaire dans les assiettes végétariennes, ce n’est pas un point que j’ai abordé mais il est effectivement essentiel d’être renseigné sur nos besoins en nutriments. A bientôt!
Je trouve cette expérience super intéressante, je vais essayer me planifier un mois comme ca aussi, c’est une super idée qui ne fait pas trop peur. Je suis flexitarienne aussi, et je fais attention à la viande que je consomme. La plupart de mes repas sont végétaliens, à l’exception de la tranche de saucisson quotidienne que l’on s’accorde avec mon homme. C’est notre petit plaisir et on soutient l’artisanat français. J’achète aussi de la viande d’agneau au marché, nous avons un producteur local absolument fantastique. Plus je lis de choses sur ce qu’on nous fait avaler plus j’ai de mal à manger des choses venant du supermarché de toute facon, donc ca réduit mes possibilités!
Entièrement sur la même longueur d’ondes que toi <3 Ca me fait plaisir de lire des témoignages qui concordent avec ma façon de penser. Fais-moi un retour si tu tentes le mois sans viande 🙂
[…] article à retrouver sur Food Swap’ers […]
Bonjour Lucie,
passionnée de cuisine et à la recherche d’un mode de vie plus écolo, je suis ravie de constater que certains partagent mes idées sur la viande ! merci pour tous ces articles, je m’empresse d’aller visiter le site « jeveuxtoutgouter » !!!, un titre qui me correspond bien !
Bonjour Elodie, merci beaucoup pour ton message, j’en suis ravie 😀 J’espère que mes articles pourront t’intéresser. A bientôt 🙂
Chez mes parents, je mangeais de la viande, parce qu’elle venait du boucher d’en face (littéralement en face, on est à 5m de sa porte). Quand j’ai vécu seule, dans une ville avec seulement un monoprix à côté, la viande ne m’inspirait pas. Je me contentais d’acheter des filets de poulet. Et au passage, je commencais à manger du tofu que j’achetais au magasin bio.
Et maintenant que j’ai emmenagé dans une autre ville, que je me suis lancée avec mon copain dans une démarche de réduction des déchets, je n’achète plus du tout de viande. Quelquefois encore du poisson, et je mange des oeufs, mais je ne vais pas chez le boucher (voir ces carcasses étalées sur un comptoir me donne la nausée…), donc je fais des mois presque exclusivement végétariens depuis 5 mois ^^ (Je dis presque, parce que lorsque je sors, au restaurant, ou dans un apéro entre amis, je ne me prive pas de prendre un burger ou de manger du saucisson…)
Mais je suis d’accord, le fait de devoir être la « relou » qui ne mange pas de viande, c’est effrayant. A Noel j’ai décliné le plat de lapin qu’on me servait. A la question « pourquoi ? » j’étais un peu embetée de répondre que pour moi le lapin, c’est comme un chien ou un chat… Je ne le mange pas, c’est inconcevable. Je me suis heurtée à une grosse incompréhension en face. Alors si j’avais dû décliner toute la viande, en le justifiant par l’éthique, j’imagine pas le scandale…
Merci pour ton témoignage, c’est gentil d’avoir pris le temps de partager.
Si je peux me permettre un conseil pour tes prochaines « altercations » sur le fait de devoir justifier que tu ne manges pas si ou ça : tu ne dois rien à personne, pas même la justification de pourquoi tu as arrêté la viande. Tu as le droit de te contenter de dire « je n’en mange pas / je n’en mange plus / non merci. » Si on t’offre en face un jugement de ton acte, c’est malveillant (même si c’est inconscient), tandis que si on te demande avec une ouverture d’esprit « pourquoi? » ça montre que la personne s’intéresse à ton évolution, à tes choix et ne se sent pas attaquée par ta prise de position.
Je te souhaite une bonne continuation, je me doute que ce n’est pas tous les jours faciles ^^ Bises !
Bonsoir depuis octobre 2017 je ne mange plus de viande et de poisson et je suis vegane depuis un an. J’ai fais des analyses et je n’ai aucune carence et je suis en parfaite santé. Je suis vegane pour les animaux car je les aime tout simplement.
Merci pout ton partage ! 🙂
Bonjour,
Je viens moi-même de faire un mois sans viande, ni poisson. Cela a été assez simple, avec un peu d’organisation. Je n’ai pas ressenti de manque, et je me suis régalée avec des recettes variées (bon ok, pas toujours équilibrées). Hier, je commande une pizza avec un peu de jambon dessus et j’ai eu du mal à la manger. Je crois que maintenant j’éprouve du dégout, donc ça m’inquiète car avant il y avait pleins de plats que j’aimais avec de la viande, que je ne pourrais plus manger si cela me dégoute. Peut être qu’avec le temps ça passera. Je me demandais si tu avais ressenti la même chose au moment de remanger de la viande après un mois végé.
Merci pour ton retour !
Sincèrement, c’était il y a longtemps, je ne m’en souviens pas.
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